Avant, on vivait au rythme des saisons, on mangeait ce que la terre nous donnait. On attendait avec impatience l’été, ses pêches et ses tomates. L’hiver, on faisait le cochon, pour avoir de la charcutaille toute l’année. Si on n’avait pas de potager, on mangeait ce que les copains produisaient à côté et vendaient sur le marché. Et basta ! On ne se prenait pas la tête plus que ça.

Mais voilà, après la guerre, il a fallu nourrir l’Europe. La suite, vous la connaissez : Politique Agricole Commune (PAC), poulets sous antibios, glyphosate et compagnie. On a oublié la vraie valeur de notre alimentation et, au final, c’est toujours les mêmes qui s’en mettent plein les fouilles.

Résultat ? Aujourd’hui, c’est pas jojo, on est complètement paumé. En décembre, on achète des tomates qui font plus de bornes que Thomas Pesquet.
Les prix sont tirés toujours plus bas par la grande distrib’, tellement que les agriculteurs se flinguent, acculés par leurs dettes. On marche sur la tête !